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 Vitrail, autre support de l'homme sauvage. Date : 23.05.08
Iconographie d’un Homme sauvage à genoux, demandant quelle grâce ? Vitrail de st Jacques le Majeur. Cathédrale de Chartres. France.www.vitraux-chartres.fr
Le vitrail est un assemblage de pièces de verre coloré, serties dans un réseau de plomb.
Le terme vitrail est aussi une peinture qui obéit à une technique complexe. Il est souvent porteur d’une iconographie.
Tout au long de son histoire, le terme a été appliqué presque exclusivement aux fenêtres des églises et autres édifices importants.
En dehors de l'architecture romane, l'art de la période médiévale s'est caractérisé par un style très énergique dans la sculpture et la peinture. C'est dans cette période que le vitrail a été largement utilisé, cependant, il reste peu de vitraux du XIIe siècle conservés dans leurs baies d’origine et encore moins dans leur ordonnance initiale.
Les fragments de vitraux médiévaux les plus anciens connus, paraissent dater du Xe-XIe siècle. Dans les cathédrale du Mans , de Canterbury s, de Chartres et de Saint-Denis , un certain nombre de panneaux du XIIe siècle ont survécu.
Cependant, la plus part sont des magnifiques vitraux, datant du XIIIe siècle, comme la célèbre cathédrale de Chartres*
Des panneaux de verre français, sauvés de la Révolution française révèlent des réutilisations lorsque les églises ont été reconstruites dans le style gothique.
Cependant, il semble que les recettes de fabrication réunies dans les années 1100 par le moine allemand Théophile dans son Diversarum artium schedula (traduit en français en 1843 sous le titre de Traité des divers arts) reprennent et affirment des savoir-faire et des techniques déjà bien éprouvés : il est probable que le vitrail à décor figuratif est né à l'époque carolingienne.
www.larousse.fr/.../vitrail/101974
• Le fameux « bleu de Chartres » est un bleu d’azur limpide, un peu turquoise, dû à l’emploi de l’oxyde de cobalt pur au moment de la fabrication du verre. L’oxyde de cobalt était extrait au XIIe siècle dans les régions un peu lointaines de l’Est de l’Europe actuelle (Schneeberg en Saxe par exemple). On lui préféra, au XIIIe siècle, l’oxyde de manganèse, oxyde métallique plus facile à trouver dans nos contrées mais aboutissant à un bleu plus sombre tirant sur l’outremer.
http://www.vitraux-chartres.fr/ktd/presentation/intro-facade.htm
Source : Catherine Brisac, 1996. Le Vitrail, Paris. Éditeur De la Martinière • ISBN-10: 2732421170 • ISBN-13: 978-2732421179
Michèle AQUARON
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